Iles de Saint-Eustache et Saba

Jeudi 28 mars

Ce matin nous avons décidé de ne pas aller sur Saint-Barth tout de suite. Nous préférons mettre le cap sur deux îles néerlandaises dont nous n’avons jamais entendu parler : Saint Eustache et Saba. Au moins aller voir de quoi elles ont l’air.

Nous laissons St Kitts derrière nous avec un bon petit vent.

Devant nous donc l’île de Saint-Eustache dont la ville principale est Oranjestead. L’île a changé 22 fois de puissance coloniale au cours des 150 dernières années. Au XVIIIème la culture de la canne à sucre a fait de cette île une puissance économique. Depuis elle mise sur le tourisme. Je suis désolée de dire que ce que nous en avons vu ne prête pas au tourisme. En tout cas l’ouest de l’île. Aucune plage, aucun coin sympa.

Au contraire une réserve de citernes (pétrole ?) et une quantité impressionnante de pétroliers en attente.

Aucune envie de nous y attarder. J’espère que le côté Est de l’île est plus accueillant. Sans doute puis qu’ils misent sur le tourisme !

Nous filons plus au nord vers l’île de Saba. Le vent souffle un peu plus fort mais la navigation reste agréable.  J’aperçois l’île de Saba, terre volcanique qui me semble bien aride, elle doit pourtant bien avoir quelques forêts tropicales….

Je vois des rochers, des falaises, quelques rares maisons au sommet de celles-ci.

En bordure de mer, des camions et un semblant de décharge. Bon, le côté ouest de cette île ne vaut pas mieux que Saint Eustache ! Nous décidons de changer de cap. Allons vers Saint-Martin, beaucoup plus jolie et …humaine !

Nous faisons machine arrière pour aller de l’autre côté de l’île le plus vite possible. Le vent ne nous est plus favorable mais tant pis.

Nous pouvons voir une immense étendue de panneaux solaires, jouxtant le petit aéroport. Je lirai plus tard qu’il est connu de tous les amateurs d’aviation car il a la plus petite piste d’atterrissage du monde avec ses 400 mètres !

Je lirai également que la capitale se niche au centre de l’île. C’est pour cela que nous n’avons vu aucune maison. Et chose étonnante elle reçoit près de 25 000 touristes par an qui viennent faire de la plongée sous-marine en raison du magnifique récif corallien. Mais franchement ces deux îles ne resteront pas un souvenir inoubliable. Plutôt un souvenir insolite… On a au moins le mérite de savoir qu’elles sont là, perdues dans les Caraïbes.

Au soleil couchant, nous entrons dans la baie de Saint-Martin, côté Hollandais. En effet, n’oublions pas que l’île est séparée en deux  avec un côté français et un autre Hollandais. La baie est assez grande et nous jetons l’ancre devant Phillipsburg, la capitale. Il est trop tard pour rejoindre Marigot du côté français. Nous n’aurons pas de nuit calme car la houle est importante et le bateau tangue sans arrêt.

à suivre...