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Les Grenadines - Mayreau

2 Février 2019 , Rédigé par Christine, Marie Mazeaud/Charles Mesaric

Vendredi 1er février

Dès le matin, nous partons à la découverte de Mayreau, la plus petite île de  l’archipel des Grenadines avec seulement 300 habitants. Avant de monter au sommet de la colline où se trouve le petit village d’Old Wall, nous cherchons un endroit pour déposer notre poubelle. Nous n’avons vu aucune poubelle en descendant du bateau. Heureusement nous croisons quelqu’un qui nous indique la décharge, derrière le petit lac salé. Effectivement, la décharge est là, à ciel ouvert. Tant de choses restent à faire pour améliorer la propreté dans ces îles.

Nous en profitons pour faire un tour vers le lac salé. Aujourd’hui, la production de sel ne sert qu’aux 300 habitants de l’île. J’avance un peu sur la rive du petit lac pour voir le dépôt de sel et … mon pied s’enfonce dans une boue noire.

Pas franchement agréable. J’essaie de me nettoyer comme je peux en attendant de les tremper dans l’océan. Mais pourquoi cette boue noire ?

Nous prenons la seule route qui traverse Mayreau de Saline Bay où nous sommes ancrés à Saltwhistle Bay.

Avant d’arriver à l’église nous passons devant plusieurs petits restaurants authentiques proposant des mets locaux que Charles serait tenté d’essayer. Mais bon, il faut avancer.

Quelques jolies petites maisons typiques, des jardins pas toujours très propres, mais des gens sympathiques qui nous accueillent avec de grands sourires.

L’église au sommet de la colline, simple et mignonne ...

...nous offre une vue magnifique sur les Tobago Cays où nous étions il y a quelques jours.

De l’autre côté, la vue sur la Saline Bay où nous apercevons l’Alcazar et Union Island.

Et plus au Nord, au loin, Canouan Island.

La chaleur est étouffante. Après la dure montée, la descente, toujours plus facile,  vers Saltwhistle Bay,.

Nous arrivons donc au Nord de l’île : plus de bateaux à l’ancre et  plus d’animation. Stands de souvenirs, étals de fruits et légumes, bungalows pour les touristes et plage aménagée. Je préfère la tranquillité de notre baie, moins de bruit, moins de musique, même si le coin est vraiment charmant.

Nous retournons « chez nous » assoiffés avec une idée fixe : nous baigner !

La plage nous appelle… mais avant une pause fruits bien méritée.

La pomme « Malacca », a une forme et un goût qui ressemble plutôt à la poire. Elle a atteint la Jamaïque et les petites Antilles au milieu du XVIIIème siècle.

La « Carambole » est un fruit très juteux en forme d'étoile qui peut être toxique en « surconsommation ».

Un pêcheur vient nous voir et nous propose un thon pêché le matin. Il est le bienvenu puisque Charles ne pêche plus. Il a bien essayé mais les nombreuses algues l’en empêchent. Elles s’accrochent au rapala et risquent de l’emporter. Alors la canne à pêche est en vacances.

Nous apprécierons les filets de thon grillés pour le déjeuner, bien tardif.

Le ciel est bien noir, la pluie est pour bientôt. Les couleurs du ciel me touchent et me remuent.

Toute cette beauté, tous ces moments de partage et de découvertes avec Anne, nos discussions, nos scrabbles, ma main dans celle de Charles, que je voudrais ne jamais quitter … j’en profite, j’accumule, je m’en fais de jolies réserves, mon petit stock à moi !

Ce voyage s’ancre dans ma mémoire, petit à petit.  Ne jamais oublier les images, les odeurs, les sourires, le regard de mon amoureux à la barre...

Dimanche 3 février

Nouvelle journée  devant « notre » jolie petite plage. Avec Anne, nous y allons en nageant et Charles gentiment nous apporte nos affaires en zodiac. Farniente et lecture à l’ombre des  feuilles de palmiers. Un petit chien venu nous rejoindre, se fait un trou dans lequel, sans doute, il trouve un peu de fraicheur. Charles nous rejoint vers midi pour aller déjeuner dans un petit restaurant que nous avons découvert hier lors d’une promenade du côté Est de l’île. On voulait y aller hier soir mais une grosse ondée nous a fait changer d’idée.

Donc petite demi-heure de marche, le chien toujours avec nous, nous montre le chemin ! Il ne nous lâche pas, c’est vraiment très drôle. Nous arrivons sur la plage et l’endroit est charmant, les pieds dans l’eau  et vue sur les Tobagos Cays.

Le restaurant, "The ranch escapade", affaire de famille est arrangé avec goût mais n’est pas encore tout à fait terminé. Les salades sont un peu longues à venir mais finalement nous avons du temps et ici personne n’est stressé ! Très bonnes salades d’ailleurs que nous mangeons face à l'océan.

On retrouve sur la plage les fameuses algues dont j’ai déjà parlé et qui sont un réel problème. Ici, un jeune homme les ratisse sans cesse. C’est tout à fait déprimant car une fois qu’il a rempli sa brouette il doit recommencer !

Nous repartons après avoir passé un moment bien agréable et retrouvons le chien qui nous attendait à l’extérieur. Il fera de nouveau la route avec nous jusqu’au ponton où est amarré le zodiac. Il nous regarde nous éloigner, à quoi peut-il bien penser ?

Un pélican s’amuse à voler au dessus de l’Alcazar, il passe si près de nous que nous pouvons voir qu’il lui manque des plumes sur son aile droite.

Et pourtant il semble ne pas en être gêné.  Nous le voyons plonger, il veut attraper son déjeuner !

Dernier jour dans cette charmante baie où nous avons trouvé la vraie tranquillité. Pas beaucoup de voiliers et personne sur la plage, le paradis.

Dernier coucher de soleil.

Demain nous partons vers l’île de Moustique, à 19 miles au Nord. Ancien repaire de pirates, elle devint ensuite un lieu de plantations de cannes à sucre. N’ayant aucune source d’eau douce, elle ne fut pas toujours habitée. La société privée la « Mustique compagny » a été créée afin de protéger l’île en l’aménageant et en s’occupant des infrastructures (eau, électricité, routes etc…). Seuls les résidents peuvent être actionnaires de la Société qui gère une centaine de villas louées à des personnes fortunées.  

Je pense qu'à défaut de villa nous pourrons y trouver un mouillage intéressant.

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